Témoignage: La simplicité des échanges non simultanés
Carine L. est l’une de nos plus fidèles adhérentes.
Depuis 1988, elle a réalisé une bonne quarantaine d’échanges, d’abord avec ses deux appartements parisiens, puis sa maison de campagne en vallée de la Loire, aujourd’hui avec sa nouvelle maison en Provence.
Elle partage avec nous quelques-unes de ses nombreuses expériences de vacances échange !
Carine nous raconte ses échanges non simultanés avec des adhérents suédois et écossais
Forts de notre grande expérience (nous avons réalisé près d’une quarantaine d’échanges depuis 1988) nous proposons souvent des échanges non simultanés voire des échanges d’hospitalité. Ayant envie d’aller à Edinburgh, j’ai parcouru récemment les offres correspondantes. J’ai ainsi découvert qu’un couple d’Ecossais possédant une maison dans le Berry avait envie de découvrir une autre région à l’occasion d’un de leurs séjours prochains en France.
Je les ai contactés en leur proposant de les héberger quand l’occasion se présenterait : notre maison comporte deux niveaux totalement indépendants l’un de l’autre, avec des entrées distinctes. Ils m’ont remercié chaleureusement mais ne savaient pas trop quand ils viendraient. Ils prenaient toutefois bonne note de ma proposition.
Un mois plus tard Dorothy & Michael m’ont recontactée, pour m’annoncer qu’ils allaient passer les fêtes de fin d’année à Venise. Faute d’avoir trouvé un échange, ils allaient louer un appartement. Du coup leur maison à Edinburgh serait libre pendant leur absence. Mon mari et moi avons sauté sur l’occasion, réservé dès le lendemain nos places d’avion. Signé un contrat d’échange non simultané.
Dorothy & Michael ont proposé d’emblée de venir nous accueillir à l’aéroport le 28 décembre, de dîner avec nous. Ils s’envoleront le lendemain pour l’Italie. Comme ils ont finalement pris la décision d’aller dans leur résidence secondaire berrichonne courant avril, ils prolongeront cette fois leur séjour en France, histoire de venir découvrir la Provence.
Nous absents, s’est posé un problème : notre chat n’aime pas du tout être mis en pension. Nous avons donc cherché des gens cherchant un échange pour la fin de l’année. Peu indiquaient notre pays. Pour aller vite, j’ai passé quelques coups de fil, dont un en Suède. Mon interlocuteur tombait un peu des nues, a demandé à réfléchir : je lui ai envoyé un mail avec un peu plus de détails. Je lui proposais de venir, sans pour autant vouloir aller chez lui !
Örjan m’a rappelée le soir même pour me dire qu’ils étaient, lui et sa femme, très intéressés. Ce couple arrivera la veille de notre départ pour l’Ecosse : nous ferons plus ample connaissance au cours d’un dîner: mon mari est un excellent cuisinier. Les Suédois repartiront la veille de notre retour, faute de trouver des vols le lendemain. Des amis parlant anglais viendront s’assurer pendant leur séjour que tout se passe bien et récupérer nos clés. Comme cette année nous avons déjà prévu un échange, simultané cette fois, avec des hollandais en mai, une chose est sûre : nous n’irons pas à Karlstad en 2018. Nous n’irons d’ailleurs peut être jamais...
Au fil des ans, il nous est arrivé en effet à plusieurs reprises de prêter notre maison à de parfaits étrangers, sans contrepartie aucune. Nous préférons de beaucoup savoir que les lieux sont occupés, que notre chat a de la compagnie. Qu’il ne sera pas seulement nourri mais câliné...
Comme Carine, profitez vous aussi des services Intervac
pour organiser et sécuriser vos échanges de maison !
